16 sept. 2010

Ensuite, rien.

Au détour de ruines, c'est le bleu bouleversant du ciel qui m'a trouvée.
Autour du vide se tenait cette fenêtre qui ne donne sur rien.
Le néant et l'infini du ciel, à l'abri derrière une vitre invisible.

A quelques pas du présent bouillonnant, les pierres déclament en choeur leur poésie aux âmes attentives. Mais dans l'ombre de la colline grandiose, la grande Histoire paraît toute petite.
Presque en s'excusant elle nous rappelle que nous ne sommes pas les premiers à fouler la terre.

Les larmes que nous inspire cette révélation ne viennent ni de la désillusion, ni de l'orgueil. Seulement de cette fenêtre au milieu du vide, qui ne donne sur rien que le néant et l'infini du ciel, un passé qui prend à la gorge et étrangle la voix.  

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un signe de la main, derrière la vitre invisible.
Qui sait...

Holyrood Abbey

2 commentaires:

  1. magnifique. Tu es (donc) une âme attentive.

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  2. le ciel,le vide,le néant, l'infini
    les larmes
    ensuite le passé,
    il est sûr que le futur te fait un grand signe de la main
    SUPERBE

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