24 juin 2010

Les bonnes décisions

Tout près de chez moi, un immense parc étale ses pelouses sous les fenêtres des maisons qui le bordent. Des poumons verts semblables à celui-ci, il y en a aux quatre coins de la ville. Quelle apparence peuvent-ils bien avoir l'hiver, recouverts de givre et de neige, les arbres nus? Quoi qu'il en soit, dès le printemps et jusqu'à la fin de l'été j'imagine, ils sont de petits paradis rapidement envahis.

Aux premiers rayons de soleil, les êtres se précipitent à l'assaut de l'herbe moelleuse et s'y installent comme sur une plage, les serviettes bien étalées, le pique-nique à portée de la main, et les lunettes de soleil sur le nez.

Si on regardait la scène du haut d'un pont ou du ciel, ça ferait comme une multitude de points qu'il faudrait relier pour en faire un dessin.

Nous, pareils aux autres, profitons de cette respiration à la moindre occasion. Installés à l'endroit précis où l'ombre jamais ne nous atteindra avant que le soleil ne disparaisse, nous voici alanguis, profitant de la douceur du jour finissant. Et l'on se prend à penser que notre place vaut de l'or, qu'on ne l'échangerait pas pour tout celui du monde, et que bien nous en a pris de décider de venir vivre ici.
Oui elle est belle notre vie.

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