12 mai 2010

The Variable Skies

Le ciel souvent se coupe en deux. Bleu plus loin, noir au-dessus de nos têtes. L'inverse parfois. Mais la pluie toujours au milieu.

Ce n'est pas un ciel, c'en sont des. Les cieux changeants. Nous les chanceux, vivons avec la certitude qu'ils finiront par nous tomber sur la tête, dans un énorme vacarme de nuages, de tonnerre, de pluie et de vent. Une tempête de cieux. Cela doit être bien joli.

Lorsque le soleil se lève, chez moi c'est l'euphorie. Par toutes les fenêtres il entre et promet un jour heureux. Une orgie de rayons au petit-déjeuner, et c'est le monde entier qu'on est prêt à affronter.

Mais le soleil ici se lève un jour sur deux. Comme moi, souvent il préfère rester couché. A notre nez et à notre barbe, il se cache au chaud dans sa couette de nuages. Confortable, c'est certain. On a même baissé la lumière pour mieux le bercer. Matins chagrins pour soleil paresseux. Il finit toujours par se lever. Il a des responsabilités. Ce sont les nuages qui partent alors se coucher. Et tant pis pour eux s'il lui faut l'éclatante lumière pour briller.

A la fin de sa journée lorsqu'il disparaît, les cieux se parent de rose, de rouge, d'orange, comme on pose un foulard sur une lampe...un tendre hommage à son existence.

1 commentaire:

  1. Tu as lu trop d'Asterix. J'adore te lire. C'est mon moment de paix hebdomadaire. Merci.

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